87, rue Joseph Vernet 84000 Avignon

04 90 82 54 97

Votre histoire…

Nous mettons à votre service la passion qui nous anime pour mieux sublimer le projet que vous souhaitez réaliser, déroulant le fil subtil de son histoire.



« Œuvrant dans le domaine de l’Architecture du Patrimoine depuis un quart de siècle, c’est avec une expertise assurée et une implication constante que nous abordons chaque aspect de votre projet.

Dans le respect de l’histoire du bâti et de son environnement, du trait de plume posé sur le papier il y a des siècles jusqu’au détail constructif donnant ou redonnant vie à votre édifice, nous vous accompagnons tout au long de votre projet.

Inspirés des styles contemporains les plus épurés,  nous concevons des projets toujours en lien avec le respect des sites qui les reçoivent. »


Michel Escande, Architecte du Patrimoine.

Equipe d’Architectes, d’Infographistes et Techniciens en maîtrise d’œuvre d’exécution.
Secrétariat et Espace de travail (salles de réunions).

Equipe

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Avant de nous permettre de découvrir vôtre histoire, vous aurez peut être envie de parcourir la nôtre !

L’agence est installée dans l’Hôtel particulier Cambis de Servières en Avignon.

6737

87 rue Joseph Vernet

Hôtel Cambis de Servières

A deux pas de l’artère principale de la ville, la rue de la république, qui mène de la gare centrale à la place de l’horloge ou trône l’hôtel de ville, à proximité du square Agricol Perdiguier, le jardin public bordant l’église Saint Martial, l’hôtel Cambis de Servières est l’un des plus beaux hôtel particulier de la rue Joseph Vernet.

Anciennement rue le la calade (pavage de galets du Rhône), la rue Joseph Vernet, qui pris ce nom en 1881, s’implante sur les lices, l’espace compris entre les deux enceintes du XIIème siècle. Elle fut l’une des premières voies a être pavée (caladée) au XIIIème siècle. Aujourd’hui cette rue est l’une des plus aristocratique d’Avignon, tant par les riches demeures, anciens hôtels particuliers, que par les riches boutiques qui la bordent. On y trouve également le collège du même nom, les musées Calvet et Requien, la chapelle de l’oratoire, pour ne citer que les édifices les plus connus.

Nous sommes donc en cœur de ville dans un des quartier les plus animés.

L’hôtel Cambis de Servières, propriété de Louis de Cambis d’Orsan et en 1605 de son frère Richard de Cambis de Servières, fut dévasté par l’émeute des Pevoulins et Pessugaux en 1653. Rebâti ensuite, ainsi que l’avant corps sur rue par Jean Baptiste Franque en 1742, il fut successivement au XIXème siècle la propriété de M Chabanne De la Palisse, de M Clauseau, et de la famille Verdet, industriels et banquiers, puis devint le siège de la banque Chaix.


La famille Cambis est établie à Avignon à partir de 1448. Au commencement du XVI -ème siècle il y avait à cet emplacement un immeuble qui touchait au Collège d’Annecy et appartenait à Antoine de Fonterules. Il faut acquis en 1518 par Pierre de Cambis. Un prix fait du 15 septembre 1518 concerne la reconstruction de la maison. Il est passé au lapicide Guy Vilatis. Le 26 mars 1605 Luis de Cambis (fils de Pierre de Cambis) vendit sa maison à son frère Richard de Cambis, seigneur de Servières. Jean François Cambis de Servières devint premier consul en 1639 et fut 4 ans après en 1643 député auprès du jeune Louis XIV. Il fut réélu premier consul le 23 juin 1646. En 1653 éclata la guerre entre la noblesse et le peuple. Les pessugeaux (pressureurs) et les pevoulins (les pouilleux). L’hôtel est pillé et incendié durant cette émeute. L’hôtel est relevé juste avant le mort de Jean François de Cambis de Servières le 16 novembre 1688.

Jean Baptiste Franque, architecte, remania entièrement ou presque l’hôtel en 1736 à la demande de Joseph Cambis de Velleron. Les avant corps sont achevés en 1741 la même année que la couverture du canal sous l’actuelle rue Joseph Vernet.

Vidaut de La Tour propriétaire durant la révolution est guillotiné en 1794.

L’hôtel est vendu en 1837 à M Auguste Clauseau.

En 1889, l’hôtel est acheté par Monsieur Ernest Verdet qui décède en 1909.


Il fait donc partie de ces hôtels entre cours et jardin ; les avant corps sur rue le protégeant par l’intermédiaire d’une cour aux élégantes proportions du tumulte de la rue. La cour est agrémentée d’une fontaine provenant de l’ancien Hôtel de Jocas à Pernes les Fontaines, elle est inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Un escalier extérieur d’apparat, placé au centre de la composition de la façade dessert un vaste hall. Celui-ci ouvre sur de magnifiques salons, richement décorés, tant par les panneautages en parois que par de belles cheminées en marbre du parquet à bâton rompu des plafonds moulurés et par des lustres encore en place.

La cage d’escalier en pierre largement ouverte au centre de l’hôtel, ajoute encore au faste de l’édifice. Une verrière la couvre et permet ainsi un bel éclairage zénithal de cet espace.

A l’étage, les salons présentent à nouveau de belles cheminées, des miroirs et des peintures sur leur trumeaux, de beaux parquets, mais ce sont les plafonds à la française, remis en valeur au XIXème siècle, et repeint à la mode néo-gothique, qui magnifient le lieu.

Le découpage des lots prévus au projet de réhabilitation a bien évidement préservé la disposition initiale des lieux. L’ensemble a été restauré minutieusement. L’intégralité des décors étant mis en valeur comme ils l’étaient à l’origine de leur création.


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